L’Association Genevoise d’Aviation d’Affaires (AGAA) est prête pour faire face aux défis du présent, pour continuer à assurer la défense des activités de ses membres et renforcer la place de Genève sur la carte mondiale économique et diplomatique. 

Force est de constater que depuis sa création, l’association – qui fêtera ses 10 ans en 2025 – a dû affronter de nombreuses turbulences tout en réussissant à maintenir son cap.

Tout d’abord, la structure a bien réussi le défi de la représentativité. Avant l’AGAA, les voix des acteurs du secteur étaient totalement inexistantes, ou au mieux, inaudibles. Désormais, Genève Aéroport et les différentes structures impliquées ont un interlocuteur unique, fiable et représentatif, qui assure un suivi des engagements de toutes les parties en présence.  

Faire entendre sa voix

Cette représentativité s’est aussi traduite par une relation régulière avec les médias, pour les aider à parler de notre industrie de manière juste et complète. Dès 2017, l’association a transformé ses intuitions en faits scientifiques, en commandant plusieurs études indépendantes pour mesurer l’importance de l’aviation d’affaires à Genève

Ces différents travaux scientifiques ont confirmé que cette activité était à la fois un élément clé des conditions cadres pour l’attractivité de la région et un secteur économique utile, contribuant à hauteur de 1% au PIB cantonal. 

Que ce soit en réaction à la publication de ces études ou par l’importance croissante du sujet de l’aviation privée dans l’actualité, les médias romands ont produit plus d’une cinquantaine d’articles et de reportages, souvent intéressants et équilibrés, avec les éclairages et citations de l’association. 

L’accès à la piste comme véritable enjeu

Tout en respectant les contraintes inhérentes à la gestion d’une telle infrastructure et de sa gouvernance, l’AGAA espère pouvoir accélérer les avancées concrètes attendues du côté de l’aéroport, parfois simples et faisant consensus, en se calant sur la rapidité d’exécution usuelle aux acteurs privés.

Si le dossier du carburant durable, et de sa lenteur à être disponible à Genève, empêche les membres de l’AGAA de répondre à certaines demandes de leur client, la situation qui crée le plus d’inquiétude en 2024 et qui bloque les investissements d’avenir reste la question de l’accès à la plate-forme, donc de la capacité concrète des opérateurs locaux de l’aviation d’affaires à se garantir un «moment» pour pouvoir proposer les vols nécessaires à leurs clients. 

Naturellement, la piste unique de Genève Aéroport crée une compétition d’accès aux «timeslots» entre tous ses acteurs, avec un 42 mouvements maximum par heure, dont uniquement quatre sont réservés pour l’aviation de travail représentée par l’association. Malgré le contexte sociétal actuel, les efforts de l’association ont permis de maintenir une proportion identique d’horaires garantis depuis 2015. 

Après de nombreuses années de dialogue, l’aéroport a enfin confirmé son engagement ferme à remettre l’intégralité du système à plat en 2024 pour proposer en 2025 une nouvelle solution opérationnelle et informatique apte à satisfaire tous les acteurs.  

Continuer à défendre ses membres, pour Genève et sa région 

Tout en identifiant encore plusieurs défis à relever, l’AGAA tire un bilan positif de ses activités, que ce soit ses relations avec l’Aéroport de Genève et avec les leaders d’opinion de la région. A ce jour, plus aucune personne sérieuse ne parle de déplacer l’activité d’aviation d’affaires dans un autre aéroport ou de limiter les mouvements des professionnels genevois. Que ce soit pour les élus et les autorités, pour la diplomatie ou l’économie, l’importance de notre activité pour l’attractivité de la région lémanique et ses emplois qualifiés est désormais claire. 

En 2024, outre ses activités de représentation et de lien avec les leaders d’opinion, l’AGAA reste mobilisée pour défendre ses membres et prévoit la publication d’une nouvelle étude sur l’importance économique concrète de l’activité à Genève, dont une partie se concentrera sur la compensation carbone par les opérateurs basés dans le canton.