Alors que le salon EBACE se termine, on constate que l’aviation d’affaires, à Genève comme dans le monde, vole toujours plus haut, en dépassant son niveau d’activité pré-covid, et doit aussi participer aux débats sur son impact environnemental et les solutions pour continuer à le diminuer.  

Premier salon «normal» après deux années marquées par les mesures sanitaires liées au covid, EBACE 2023 a réuni une majorité des acteurs de l’aviation d’affaires à Genève. 

Alors que les questions environnementales étaient au cœur des conférences et des panels d’experts, les organisateurs du salon sont passés de la parole aux actes en proposant un évènement exemplaire du point de vue de son impact en CO2

Par exemple, 100% des voyages en avion des visiteurs du salon ont fait l’objet d’une compensation carbone, tout comme les trajets des navettes entre 22 hôtels partenaires et Palexpo, un lieu d’exposition par ailleurs exemplaire en matière de développement durable

Pour l’AGAA, alors que ses membres s’activent à trouver des contrats pour maintenir leurs emplois qualifiés à Genève, l’évènement est aussi l’occasion de s’exprimer publiquement sur l’importance de l’aviation d’affaires pour Genève comme pôle diplomatique et économique. 

Dans le communiqué AERIA+ publié en réaction au blocage de l’aéroport mardi, l’association a en effet pu rappeler que plusieurs études indépendantes avaient démontré que «l’aviation d’affaires s’impose comme faisant partie des conditions-cadres qui assurent le succès économique global de la région genevoise». 

Présente sur place pendant plusieurs jours, la radio RTS La Première a aussi souligné que les utilisateurs de l’aviation d’affaires, soit «30% des mouvements» de l’aéroport, regroupent des clients «très différents des uns et des autres», notamment «des grandes entreprises, les gouvernements ou les organisations internationales».
Interviewé dans le journal de 12h30 de la première chaîne de radio publique, Walter Chetcuti, président de l’association, a pu renforcer cette analyse en rappelant que l’aviation d’affaires est d’abord un outil de travail et en soulignant une partie de ses avantages concrets: «ce que permet un avion privé, c’est d’avoir 100% du temps disponible pour le travail».

Crédit: Facebook / EBACE 2023